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Wonder Boy: The Dragon’s Trap │ ★ 5

Avant son gros succès sur Street of Rage 4, DotEmu s’était fait les dents en éditant Wonder Boy, remake d’un jeu emblématique de la Master System, et auquel je n’avais malheureusement pas joué à l’époque. Sauf que contrairement à Street of Rage 4, il ne s’agit pas ici d’une relecture, mais d’un remake extrêmement fidèle à l’original de 1989.

Tellement fidèle qu’il est possible à tout moment d’activer les visuels et/ou la musique de l’époque pour se rendre compte du boulot accompli par les artistes de DotEmu. Et quelle claque ! Le jeu est absolument magnifique : dessiné et animé à la main, il est impossible de ne pas avoir envie d’y jouer quand on en a vu quelques images ou vidéos, car le jeu déborde de charme et de personnalité avec son rendu de dessin animé, ses arrière-plans richement détaillés et ses lumières dynamiques.

Là où on se rapproche de Street of Rage 4, en revanche, c’est en ce qui concerne la cible de ce remake. Si vous êtes fan de l’original, c’est un véritable miracle, une lettre d’amour au Wonder Boy original dont les décors et les personnages sont sublimés par le nouveau style artistique. Les décors génériques et les aplats de couleur de l’original ont été remplacés par de nouveaux assets avec une inventivité sans cesse renouvelée et… ça aurait presque pu me convaincre d’insister.

Seulement voilà. Si vous aviez comme moi du mal avec les plateformers 8 bits, les collisions mal gérées, la plateforme flottante et imprécise, et un gameplay globalement maladroit et frustrant, c’est exactement ce que vous allez retrouver derrière ce très beau vernis.

J’ai beau avoir connu ça quand j’étais petit, je trouvais déjà les jeux de cette génération rigides et boiteux, et ce n’est que quand je suis passé à la Megadrive que j’ai commencé à apprécier les jeux de plateforme au gameplay plus précis et au design mieux pensé.

J’avais très envie d’aimer ce Wonder Boy et de passer de bons moments, sans prétention, sur ce remake de luxe, mais ce sont les défauts et les lourdeurs de l’époque, ici parfaitement intactes et fidèles au matériau d’origine, qui me l’ont fait tomber des mains au bout d’une heure. Ceci dit, si vous avez la moindre nostalgie de l’original, foncez sans hésitation.

5

5/10

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