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The Messenger │ ★ 5

J’ai beaucoup aimé The Messenger durant sa première moitié. La prise en main est simple, la difficulté progressive et on va de gauche à droite dans des niveaux linéaires. Pas de mécaniques de rogue-lite à la mords-moi le zob, pas de monde ouvert à la Metroid, juste un jeu de plateforme à l’ancienne, un peu modernisé par un arbre de compétences tellement linéaire qu’il n’est franchement là que pour décorer.

L’écriture est rigolote, pète allègrement le 4ᵉ mur, et le personnage du marchand avec ses histoires interminables et ses blagues méta m’a beaucoup plu. Tout va bien, donc. Jusqu’à la “Tower of time”.

Là, la difficulté s’emballe et on passe une ou deux fois la barrière de la frustration, mais rien de critique. Le boss de la tour, c’est autre chose. On bascule clairement dans de la bonne grosse frustration des familles, avec un pic de difficulté ridiculement raide, un combat à 12 phases sur lequel je suis mort un paquet de fois avant de lâcher l’affaire.

Un mois plus tard, j’ai quand même décidé de voir la suite, mais le charme est rompu. Après la tour, le niveau suivant est tout aussi difficile et le gameplay un peu bancal qui jusqu’à n’avait jamais été un problème devient trop imprécis quand le jeu devient aussi exigeant.

Je pense au bash-jump qui demande de sauter et frapper en même temps. Pendant la moitié du jeu, on peut le faire en deux temps, en frappant puis en sautant, car les timing sont permissifs. Mais dans la seconde partie, ça demande tellement de précision qu’il faut apparemment appuyer sur les deux boutons en même temps. Sauf que ça ne marche pas. Enfin, si, mais une fois sur trois. Il y a des moments où ça passe et d’autres où un seul des deux inputs passe, sans trop de logique.

Bref, va bien te faire foutre. Déjà, c’est bizarre de faire une belle courbe de difficulté bien dosée pendant la moitié du jeu et de se chier dessus à ce point sur la suite. Il n’y a aucune progression, ça s’emballe d’un coup. C’est d’autant plus dommage que j’avais bien apprécié les premières heures, mais la seconde partie ne m’apporte plus aucun plaisir. Je veux bien m’acharner sur un Celeste où le gameplay est précis, mais pas rager sur des contrôles approximatifs.

J’ai lu plus tard que la seconde moitié transformait le jeu en Metroidvania laborieux et perdait tout le charme des premiers niveaux. Je m’arrête donc là sans aucun regrets.

5

5/10

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