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Fallout 3 │ ★ 5

Je n’ai pas accroché au premier Fallout. J’étais libre de faire tout un tas de choses mais on ne me donnait de bonnes raisons d’en faire aucune. En revanche, j’adorais l’univers, retro-post-apo, l’humour noir de ses personnages et de son écriture et j’ai donc été naturellement séduit en lisant dans les tests que Fallout 3 respectait l’ambiance de la franchise mais en avait dénaturé le gameplay.

L’introduction, qui fait office tout à la fois de présentation de l’univers, création de personnage et tutorial m’a laissé pantois. C’est incontestablement le meilleur tutorial roleplay auquel j’ai joué dans un titre de ce genre. Il introduit parfaitement le contexte, propose une expérience réellement unique (voir grandir son personnage de la naissance à l’age adulte) et permet une bonne prise en main du jeu par une série d’épreuves originales et très bien menées.

Le jeu est plutôt joli sans être exceptionnel et tout semble répondre correctement. L’interface s’annonce agréable. Mais une fois dehors, j’ai vite déchanté. Alors c’est toujours beau, les panoramas sont vraiment impressionnants et avec les vieux vinyles crachotant à la radio pendant pendant les balades dans les friches irradiées, l’ambiance est vraiment au top.

Mais les combats, c’est une autre autre histoire, et on ne peut pas trop y couper. Si on a la mauvaise idée de l’aborder comme un FPS, le feeling des armes est très mauvais et surtout, on se rend vite compte de leur inefficacité. Reste le système de visée qui met le jeu en pause le temps d’ajuster une partie du corps, avec une gestion de points d’action.

Ce système de visée n’est pas une mauvaise idée en soi mais les animations sont longuettes, très gores et vite redondantes. A la longue, ça casse franchement le rythme, mais si vous voulez la jouer purement FPS, ça doit rendre le jeu très très difficile, pour ce que j’en ai vu.

J’avoue n’avoir pas poussé longtemps l’expérience. L’impossibilité de me promener plus de deux minutes sans croiser des rats ou des mutants a eu raison de mon amour pour les décors. Ça et la lourdeur de combats trop difficiles qui me poussaient à fuir pour me retrouver à 2 PV sans trop savoir comment me soigner.
C’est vraiment surpeuplé, les combats sont longs et comme ils ne sont pas bien passionnants, je n’ai même pas eu le courage d’atteindre une ville pour tester les interactions sociales.

5

5/10

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