Une vaste campagne non-linéaire, des combats super pêchus et assez tactiques pour maintenir l’intérêt (avec notamment les covers hérités de Company of Heroes), un système d’évolution et d’XP stimulant, DoW ne manque pas d’arguments.
Si on ajoute à ça une direction artistique qui fait honneur à la franchise, des animations de combat bien crues et des meutes de vermines dignes des plus beaux Zerg-rushs, ça donne un résultat nerveux et très accrocheur.
Etant habituellement réfractaire au RTS, j’ai beaucoup apprécié l’approche de Dawn of War II, qui s’affranchit de toute la partie “Gestion” souvent inhérente au genre, pour se focaliser sur l’action du champs de bataille et ses affrontements furieux.
Ici, on ne s’emmerde pas avec les ressources à gérer des péons qui vont collecter du bois, de la nourriture, de l’or, du charbon, du gaz, du minerai ou construire des bâtiments pour produire des recrues et débloquer des upgrades.
On ne dirige réellement que 4 commandants d’unités et l’essentiel du gameplay consiste donc à micro-manager au mieux leurs capacités pour les faire agir en synergie, et optimiser leur équipement pour avoir l’escouade la plus complémentaire possible. En effet, au fil des récompenses et du loot, vous aurez la possibilité de les faire évoluer entre les missions. Le système est assez riche pour être attrayant, sans pour autant prendre trop de place.
Un petit regret vis à vis de la campagne : Comme dans le précédent opus, on ne peut jouer que les Space Marines en solo et la campagne Tyranide reste un rêve lointain.