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[Avis] Planescape: Torment

Après avoir risqué mes roustons en descendant Fallout et Oblivion, je m’attaque bien malgré moi à un autre monument du RPG occidental, que j’ai pourtant sincèrement voulu aimer.

Planescape Torment m’a été vendu comme un RPG à l’ambiance unique dans lequel l’essentiel de l’expérience est basé sur les dialogues et autres interactions sociales. “Oh putain”, me suis-je dit crument, un jeu comme j’en rêve depuis Vampire Bloodlines.
En fin de compte, je n’ai pas tenu assez longtemps pour juger de la véracité de cette déclaration, tout comme je ne prétendrai pas porter un jugement pertinent sur le jeu dans son ensemble. Mais grosso modo, je n’ai pas accroché du tout.

L’ambiance est unique, certes, macabre, bizarre, décalée. On ne comprend pas trop ce qu’on fait là, on ne comprend rien à ce que les PNJ racontent, mais on sent une réelle cohérence d’ensemble, et on devine que ce brouillard va s’atténuer et que quand ça arrivera, bah… ce sera sûrement très cool.
Le truc, c’est qu’au bout de deux heures à bouffer des dialogues abscons à propos de plans d’existence bi-polarisés de l’espace Mammouth, j’avais envie d’étrangler de mes mains le dialoguiste et de foutre le feu à ses enfants.

En déambulant dans la cité, j’ai une belle liberté d’action : je peux parler à des dizaines de personnes qui me diront de la merde incompréhensible à propos d’un univers alambiqué peuplé d’esprits et de demi-plans infra-dimensionnels tarabiscotés.
Sinon, je peux aussi entrer dans une auberge et parler au tenancier qui me racontera de la merde incompréhensible pendant des pages et des pages, jusqu’à saturation totale.

Alors je me dis… ok, le début était moyen. J’ai dû me fader des tonnes de combats dans le premier donjon de la morgue (il parait qu’on peut s’en passer, j’ai pas trouvé comment) pour arriver en ville et pourtant, j’ai envie de me barrer le plus vite possible… je vais donc avancer dans la quête principale.

Je me rends donc à l’endroit indiqué, je me retrouve dans une espèce de grotte et là, un troupeau d’adeptes d’une sorte de secte me tombe sur le râble et je me retrouve à m’enfiler des combats au kilomètre, avec un système de jeu bien vieillot, jusqu’à ce que je crève immanquablement car je n’ai apparemment pas le niveau. Charmant.

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