Gotta go mildly fast

Jouer à Sonic, c’est comme écouter de la pop des années 90. Si vous avez grandi avec et que vous connaissez déjà la chanson, c’est super cool. Sinon, c’est quand même un peu de la merde. Et je parle de la série préférée de mon enfance, dont j’ai absolument adoré tous les opus 2D, auxquels je rejoue régulièrement.

Sonic Mania est l’occasion idéale de s’en rendre compte, car vous commencez chaque niveau en terrain connu, dans un niveau de la grande époque, et c’est fantastique. Puis, on passe aux nouveaux niveaux et ça devient assez pénible. Il n’y a rien de fondamentalement raté, loin de là – je pense même qu’ils sont meilleurs que ceux de l’époque. Mais, sans le vernis de la nostalgie, on voit apparaître tous les problèmes inhérents au design même de la série.

Sonic a toujours eu le cul entre deux chaises très éloignées l’une de l’autre : d’un côté, la promesse d’un gameplay rapide et nerveux, et de l’autre, un level design qui vous punit dès que vous accélérez.
Typiquement, le premier niveau de chaque Sonic est brillant, car il permet d’aller très vite si vous avez de bons réflexes. Les suivants amorcent une descente aux enfers de la punition croissante, et par conséquent vers un gameplay de plus en plus lent. C’était le cas dans les vieux Sonic, et c’est le cas de Sonic Mania.