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Ori and the Will of the Wisps │ ★ 9

Le premier Ori m’est tombé des mains au bout de deux heures. Malgré son introduction absolument charmante, j’avais mieux à faire à l’époque qu’un énième Metroidvania et voir les ennemis respawn à chacun des allers-retours auxquels me contraignait le jeu m’a vite fait péter un fusible.

Et pourtant, ce second opus est tellement magnifique qu’il en crève l’écran à chaque screenshot, et je ne parle même pas des vidéos. Alors quand je l’ai vu arriver sur le MS Game Pass, j’ai décidé de retenter l’aventure et me laisser séduire par ces visuels incroyables. Résultat, je ne regrette rien et j’ai bien envie de rejouer au premier !

Si vous avez le moindre intérêt pour la plateforme, je recommenderais d’essayer cet Ori. Alors clairement, c’est pas le plateformer le plus précis qui soit et les combats peuvent être un peu bordéliques quand il y a beaucoup d’ennemis. On est pas dans un Celeste aux contrôles hyper précis ou même dans un Hollow Knight toujours très lisible.

Mais ce que c’est agréable ! Il y a tellement d’options pour se déplacer, rebondir, dash, double ou triple sauter, glisser sur les murs, se transformer en boule d’énergie, plonger dans l’eau ou le sable, que le simple fait de traverser les niveaux est un vrai bonheur. Je me suis parfois surpris à juste bondir dans tous les coins sans savoir où j’allais parce que c’était agréable de se déplacer. Et comme ça implique pas mal d’input et d’actions de types différents, vous ne pouvez pas non plus mettre votre cerveau en veilleuse les passages les plus difficiles demandent quand même pas mal de concentration.

J’ai joué en mode facile et le jeu était très permissif, si ce n’est durant les boss course-poursuites qui sont tellement épiques et visuellement satisfaisant qu’il n’est jamais désagréable de se planter et de recommencer. Il y a des checkpoint réguliers, si bien que vous ne recommencerez jamais bien loin de là où vous êtes mort.

Là où le titre m’a agréablement surpris, c’est que pour un Metroidvania, la structure du monde ouvert est étonnamment bien pensée et limite beaucoup les allers-retours. On ne se retrouve jamais avec le syndrome Hollow Knight du “Alors, je viens de débloquer le dash. Est-ce qu’il n’y avait pas 18 endroits sur la map où j’aurais bien voulu avoir un dash ? Essayons de me souvenir de tous”. La map fournit assez d’infos pour toujours savoir où on est passé et où on a besoin de retourner et ces allers-retours sont quasi toujours optionnels, pour les completionnistes. Et quand bien même, c’est tellement agréable de se déplacer que je ne me serais pas plaint si on m’avait fait faire 60 allers-retours.

Quelques petits bémols : Le jeu explique assez mal ses systèmes et il est facile de louper des informations (ah, on peut pousser des blocs ?) et l’image est parfois tellement chargée qu’il devient difficile de savoir si un élément est tangible ou fait partie de l’arrière plan, voir du premier plan. Je crois que ça m’est arrivé 3 fois en 15h de jeu, donc c’est vraiment marginal.

9

9/10

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