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Mortal Kombat 11 │ ★ 8

Encore mal connu du public, il existe un trouble comportemental qui consiste à jouer à des jeux de baston pour leur mode histoire. Longtemps considéré comme une simple perversion, cette affliction est désormais officiellement reconnue comme une maladie mentale et il m’est devenu plus facile d’en parler.

J’ai joué à MK9 pour son mode histoire, car on me l’avait vendu comme un nanar à gros budget aux dialogues ridicules digne du film de Paul W.S. Anderson. C’était exactement ça, et j’en ai savouré chaque minute car c’était une lettre d’amour pour les fans, qui ne se prenait jamais trop au sérieux.

Le mode Story de MK10 ne m’a pas plu autant. Il se termine un peu vite, ne décolle jamais vraiment, mais a le mérite d’introduire une floppée de nouveaux personnages comme le charismatique Kotal Kahn, Erron Black et son accent de redneck, mais aussi la nouvelle génération de kombattants, avec Cassie Cage (fille de Nicol– euh, Johnny et Sonya Blade), Jacqui, Kung Jin et Takeda. C’était surtout le premier épisode avec D’Vorah qui m’a fait ressentir des choses peu avouables.

MK11 capitalise sur tous ces ajouts et met en scène l’énorme roster de ses ainés en balançant un scénario complètement bidon à base de cataclysme temporel. En plus de leur donner une bonne excuse pour se foutre sur la gueule, les versions âgées des héros de notre enfance se retrouvent dans le même espace-temps que leurs alter-ego de l’époque des premiers épisodes, et ça donne lieu à des moments tantôt loufoques, touchant ou badass, et certains des meilleurs dialogues de la série.

Le mode histoire se termine aussi vite que celui du 10 mais il m’a semblé plus dense et plus riche en évènements marquants. Le rendu visuel est absolument magnifique et la mise en scène assure le spectacle, si bien qu’on déguste quelques heures de cutscene à très gros budget et ça se consomme comme un long film bourré de violence et de punchlines débiles. Personnellement, c’est exactement ce que j’en attendais.

8

8/10

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